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La Politique de la Recherche

au niveau de la Ligue Nationale et du Comité départemental

Préambule

La Ligue contre le Cancer est le 1er financeur associatif indépendant de la recherche sur le cancer en France.

La Recherche scientifique et médicale constitue la clé d'une meilleure compréhension du cancer. Elle est à l'origine de toutes les avancées qui permettent de vaincre le maladie.

En 2015, 37,8 millions d'euros ont été investis dans 864 projets de recherche.

Ainsi, il s'agit donc de faire progresser la prévention, le dépistage, les traitements et l'ensemble des dispositifs de prise en charge de la maladie.

Déclinaison pratique de cette politique au niveau national
La recherche fondamentale

Soutenir les équipes labellisées, c'est contribuer de façon majeure à l'amélioration des connaissances dans toutes les disciplines de la biologie du cancer. Toutes ces équipes appartiennent à des laboratoires de recherche prestigieux et reconnus (INSERM, CNRS, CEA...). Ces projets innovants peuvent aboutir sur d'importantes avancées cliniques.

Le soutien aux jeunes chercheurs

Il s'agit de contribuer à la formation de jeunes scientifiques à fort potentiel qui s'engagent dans la recherche en cancérologie. Des allocations sont attribuées à des doctorants et post-doctorants en fonction de la qualité et de la pertinence de leurs projets de recherche. Beaucoup de ces jeunes chercheurs appartiennent à des équipes labellisées, ce qui conforte le soutien apporté à celles-ci.

La CIT : Carte d'Identité des Tumeurs

Financé par les Comités départementaux de la Ligue, c'est un programme de recherche dédié à la génomique du cancer. Le génome joue désormais un rôle essentiel dans la compréhension de la maladie cancéreuse. Fédérant chercheurs et cliniciens, cette recherche translationnelle vise à mettre en application rapidement les avancées issues des études génomiques (par exemple, les thérapies ciblées).

La recherche clinique

Comment faire progresser la prise en charge de la maladie ? Essais cliniques, tests de nouveaux médicaments, de nouvelles indications thérapeutiques, de nouveaux dispositifs médicaux. Améliorer l'accès à des soins novateurs pour le bien de la santé publique hors de la logique des lobbies pharmaceutiques.

La recherche en épidémiologie

Il s'agit de l'identification de facteurs d'origine environnementale, comportementale, professionnelle ou encore génétique, susceptibles d'intervenir dans la survenue de la maladie. Pour cela, on suit une cohorte de sujets pour prévenir les facteurs de risque.

La recherche en Sciences Humains et Sociales (SHS)

On s'intéresse, grâce aux SHS, à la qualité de vie du patient, au devenir des anciens malades, à l'impact psychologique des traitements, aux inégalités face à la maladie etc. Trois missions serviront à décliner cet axe :

1. prévention et promotion du dépistage

2. actions pour les personnes malades

3. société et politique de santé

Les programmes PAIR et CLIP2

Les Programmes d'Actions Intégrées et de Recherche (PAIR) visent à mobiliser chercheurs et cliniciens spécialistes d'une même pathologie cancéreuse autour de projets fédérateurs pour accroître les connaissances.

Les Centres Labellisés Inca* de Phase Précoce (CLIP2) sont des centres investigateurs spécialisés dans les essais précoces de nouveaux médicaments, dans le but de faire progresser les essais cliniques de phase précoce en lien avec les entreprises pharmaceutiques, entre autres.

* Institut National du CAncer

Déclinaison pratique de cette politique au niveau du Comité Départemental
  • Continuer à promouvoir les projets émergeant (inter-régionaux : plus de 200.000€). soutenir des internes dans la préparation de leur thèse (5 bourses de 2000€ en médecine et pharmacie) ; 

  • Mise à disposition de savoir-faire par le recrutement d'un attaché, véritable coordinateur du pôle recherche clinique ;

  • 15% du budget sera consacré à la recherche inter-régionale ;

  • Investissements dans des équipements nouveaux au service d'innovations thérapeutiques, au plus près des besoins du malade ;

  • En ce qui concerne la recherche clinique, mise en place d'essais cliniques, et participation à l'élaboration du consentement éclairé (pour cela, nécessité de recruter des bénévoles, anciens malades, et de les former).

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